
30 Nov 40e anniversaire de la Loi 101
COMMUNIQUÉ – 30 novembre 2017
– La Loi 101 : 40 ans, et plus pertinente que jamais.
Plus de 150 amoureux et amoureuses de la langue française se sont réunis ce soir, à l’invitation de la Société nationale de l’Estrie (SNE), afin de souligner le 40e anniversaire de l’adoption de la Charte de la langue française, ou Loi 101, adoptée le 26 août 1977 par le gouvernement québécois, alors dirigé par le Premier ministre René Lévesque.
Ainsi, à l’occasion du deuxième coquetel-bénéfice de l’organisme, les responsables de la SNE ont désiré souligner l’anniversaire d’une des lois les plus importantes de l’histoire du Québec, qui a pour objectif de permettre le plein épanouissement de la langue française sur le territoire québécois, seule juridiction en Amérique du Nord où les francophones sont majoritaires. « La Loi 101 n’est pas qu’une loi, qu’une charte. Elle fait aujourd’hui partie de l’ADN du Québec, de son identité. Elle est une preuve concrète, tangible, de la volonté exprimée par cette nation francophone d’Amérique de voir sa culture, unique au monde, s’exprimer au présent et s’assurer de son avenir. Malgré le cadre politique canadien, qui a non seulement démontré son incapacité à permettre à la langue française de s’épanouir sur le continent, mais qui a aussi contribué à affaiblir la portée de la Loi 101 au Québec, cette dernière a généré des effets concrets et positifs. Nous désirions ce soir souligner le génie de ses concepteurs », a affirmé le président de la SNE, M. Etienne-Alexis Boucher.
Recevant à titre de conférencier-invité M. Éric Bouchard, porte-parole du Mouvement Québec Français, les participantes et les participants se sont vu dresser non seulement le portrait de l’évolution de la Loi 101 par ce dernier, mais aussi les raisons justifiant le renforcement de cette loi, de sa portée. « Le 40e anniversaire de la Charte de la langue française est l’occasion de dire aux francophones en poste d’autorité d’agir en matière linguistique. Ils en ont le pouvoir, mais ils sont d’une frilosité qui était inimaginable à l’époque de ceux qui se sont battus pour que les francophones aient accès aux postes de décision », a lancé M. Bouchard.
Enfin, les convives ont aussi eu l’occasion d’entendre les témoignages de cinq jeunes ayant participé aux événements entourant la tenue d’un référendum sur l’indépendance organisé le 1er octobre dernier, en Catalogne. Ce segment de l’activité fut très apprécié, alors que plusieurs parallèles peuvent être faits entre la nation catalane et la nation québécoise.