La SSJB reçoit une 2e mise en demeure

La SSJB reçoit une 2e mise en demeure

JACYNTHE NADEAU – La Tribune – 19 juin 2017

– L’ex-député péquiste Étienne-Alexis Boucher poursuit sa croisade pour réanimer la Société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke.

Après avoir déposé 505 demandes de membrariat en avril, puis une mise en demeure pour faire reconnaître ces nouveaux membres en mai, M. Boucher, qui est aussi président de la Société nationale de l’Estrie, dénonce ce qu’il considère être des irrégularités lors de la dernière assemblée générale annuelle et réclame que l’organisme convoque une nouvelle AGA « en respect de la législation, de (ses) statuts constitutifs et de (ses) règlements généraux ».

Dans une mise en demeure signifiée à la SSJB la semaine dernière, l’avocat de M. Boucher avance entre autres que l’assemblée du 30 avril 2017 s’est tenue « en l’absence d’ordre du jour officiel et sans qu’une quantité suffisante de procès-verbaux soient imprimés; sans que le processus électoral n’ait été respecté en conformité des statuts et règlements et sans qu’il y ait quorum de l’assemblée générale annuelle ».

Il ajoute que « préalablement à l’assemblée générale, les délégués devant représenter les sections locales n’ont pas été dûment élus par les assemblées générales dûment constituées ».

En entrevue avec La Tribune lundi, Étienne-Alexis Boucher explique que par cette mise en demeure, il espère obtenir l’annulation de l’AGA du 30 avril 2017 et la tenue d’un nouveau processus d’assemblée générale annuelle, qui surviendrait, selon son point de vue, après que les 505 nouveaux membres auront été reconnus, puisque leurs demandes ont été déposées dans un régime de règlements qui le permettait.

« Ce qu’on trouverait complètement catastrophant, c’est qu’ils (les administrateurs de la SSJB) recommencent dans la même dynamique. On dénoncerait un processus qui recommencerait avant d’avoir accepté nos membres. »

Étienne-Alexis Boucher n’exclut aucun recours légal dans cette affaire et reproche aux administrateurs de la SSJB de s’accrocher au pouvoir. Il craint que les critères pour adhérer à la SSJB soient modifiés en catimini.

« On conteste la légitimité même de leur mandat (aux administrateurs) étant donné qu’il est issu d’une assemblée générale qui n’avait pas été dûment constituée », ajoute-t-il.

Quant aux 505 demandes de membrariat, il semble, selon M. Boucher, que leur statut soit en suspens jusqu’à la fin de l’été.

« On ne peut plus aller chercher de formulaires ou déposer des formulaires remplis, déplore-t-il, alors que selon nous, cela faisait automatiquement d’eux des membres. Pour un organisme qui fait face à une situation très particulière comme la SSJB, c’est très questionnable. »

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