Ce trio composé de Toe Blake, Elmer Lach et Maurice Richard fut la bougie d’allumage des grands succès du club lors des saisons de 1943 à 1948, dirigé par un nouvel entraîneur, Dick Irwin. L’arrivée de Maurice Richard permit de réaliser l’exploit de compter 50 buts en 50 parties lors de la saison 1944-1945 !
Né en 1626, Jean Talon, après ses études chez les Jésuites, débuta sa carrière administrative en 1653 comme intendant de l’armée du général Turenne, avant de devenir en 1654 intendant de la province de Hainaut. Son zèle et sa compétence furent reconnues par Louis XIV et le ministre Colbert qui souhaitaient donner un nouvel essor à Nouvelle-France qui, sous la gouvernance de la Compagnie des Cent-Associés (1627-1663), gisait dans un état de désorganisation.
Cet incident violent représente une des premières escarmouches de la guerre de Sept Ans opposant les Britanniques aux Français en Amérique du Nord. Cette bataille survint dans la foulée de la mort controversée du sieur de Jumonville, survenue le 28 mai 1754. Ce fort britannique, consistant essentiellement en une palissade de bois entourée d’un fossé, avait été construit en mai 1754 dans la vallée de l’Ohio en réponse à la construction du Fort Duquesne (Pittsburgh) par les Canadiens un mois plutôt.
Pierre de Rigaud de Cavagnial, marquis de Vaudreuil, a l’insigne honneur d’être à la fois le premier Canadien à être gouverneur de la Nouvelle-France et aussi d’être le dernier de celle-ci. Né à Québec en 1698, son père était Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, qui fut gouverneur général de la Nouvelle-France entre 1703 et 1725.
Née en France en 1620, Marguerite Bourgeoys s’est intéressée à la Nouvelle-France par l’entremise de la directrice d’une congrégation religieuse, celle de Notre-Dame et qui était la sœur de Chomedey de Maisonneuve qu’elle rencontra en 1652. Rappelons que ce dernier fut le cofondateur de Ville-Marie (Montréal) en 1642.
Célibataire et laïque, elle est choisie par les associés d’un important administrateur du roi, Jérôme Le Royer de La Dauversière, membre de la Société Notre-Dame de Montréal, pour préparer en 1641 une expédition avec Paul Chomedey de Maisonneuve en vue de fonder un établissement sur l’Île de Montréal qui portera le nom de Ville-Marie, en l’honneur de Marie, mère de Jésus.
Le régime seigneurial, un système semi-féodal, fut établi en Nouvelle-France en 1627 par le cardinal Richelieu comme un instrument privilégié de colonisation du territoire. Ce système, en important les traditions féodales française en Amérique, établissait une structure unique de distribution des terres et de production agricole qui eut une profonde marque sur le développement du tissu social et économique de la colonie.
Né d’une famille métisse, Louis Riel passa son enfance au Manitoba. Ayant étudié dans une école catholique et s’avérant un excellent étudiant, il fut envoyé en 1858 dans un collège à Montréal afin de recevoir une formation classique menant à la prêtrise. Toutefois, la mort en 1864 de son père qu’il n’avait pas vu depuis six ans, remit graduellement en question son engagement religieux. Finalement, il abandonna ses études en 1868 pour retourner au Manitoba et soutenir sa famille en travaillant dans un cabinet d’avocats.
Qui ne connaît pas le chant « Un Canadien errant », ce chant patriotique composé en 1842 par Antoine Gérin-Lajoie et qui met en scène un des 58 déportés en Australie qui se plaint de ne plus revoir son pays suite aux événements survenus en 1837-1838. Rappelons que les « Troubles » de 1837-1838 visaient la mise en place d’un gouvernement responsable en lieu et place de la gouvernance britannique qualifiée de tyrannique par les Patriotes. Cette triste histoire est encore chantée de nos jours. Mais que savons-nous des conditions de vie de ces prisonniers politiques durant toutes ces années passées dans cette colonie pénitentiaire britannique?
La loi sur la langue officielle du Québec, mieux connue sous le nom de Loi 22, a été fortement critiquée tant dans les milieux nationalistes québécois que chez les anglophones et les groupes ethniques. Mais pourquoi donc ?
Dans la foulée des révoltes de 1837-1838 et du rapport Durham, le gouvernement britannique procéda à la réunification des Haut et Bas Canada en 1840. En 1844, la capitale du Canada est déplacée de Kingston à Montréal. Entre-temps, le Canada obtenait en 1848 la mise en place du principe de gouvernement responsable.
Bien que la Société Saint-Jean-Baptiste fût officiellement fondée qu’en 1843, son origine remonte à une réunion préliminaire organisée à Montréal en mars 1834 par Ludger Duvernay, le rédacteur en chef du journal La Minerve.
Dans la foulée des révolutions américaines et françaises, les Canadiens français acquièrent une conscience nationale et politique. L’Acte constitutionnel de 1791 qui créa la colonie du Bas-Canada, accordait aux Canadiens-français un certain rôle politique en leur permettant d’élire des députés pour les représenter dans une Assemblée législative.
Dans la foulée des rébellions qui avaient secouées les colonies du Haut et du Bas-Canada en 1837-1838, John George Lambton, comte de Durham, fut nommé comme gouverneur de l’Amérique du Nord britannique.
Né le 22 janvier 1799, Ludger Duvernay est reconnu pour ses prises de position pour le parti Patriote dont il va défendre les orientations, d’abord comme journaliste et éditeur du journal La Minerve dont il fait l’acquisition en 1827, et comme député de ce parti en 1837.
Le 26 octobre 1813, 460 miliciens canadiens, commandés par le lieutenant-colonel Michel de Salaberry, arrêtèrent une armée américaine de 5 700 soldats dirigés par le major général Wade Hampton en provenance du Lac Champlain.
À L’époque de la Nouvelle-France, Montréal était gérée par un gouverneur local et bientôt les Montréalais demandaient de pouvoir gérer les affaires locales.
Né à Lanoraie en 1848, Honoré Beaugrand est reconnu comme étant un libre-penseur qui, en son temps, fut pris à parti par le clergé catholique et les militants conservateurs qui lui reprochaient ses prises de position jugées trop libérales.
Si le développement de gouvernements représentatifs remonte dans les premières années des différentes colonies britanniques au Canada, ces gouvernements coloniaux n’étaient pas responsables devant leur population, mais devant les représentants de la couronne britannique qui gouvernaient les colonies en s’associant à l’influence prédominante de petites élites locales.
Née d’un père irlandais et d’une Québécoise de l’Ile Verte, Robertine Barry a été la première journaliste féminine du Canada français et fut connue sous le nom de plume de Françoise. Ses idées libérales l’ont amené à revendiquer et lutter pour l’obtention de droits spécifiques pour les femmes, les ouvriers et les enfants, et à militer pour la laïcité dans une province où la religion occupait une grande place dans l’espace socioéconomique.
La guerre de Sept Ans, représentant le premier véritable conflit mondial, s’est déroulée de 1756 et 1763. Si elle impliqua la plupart des puissances européennes, cette guerre marqua particulièrement les destinées de la France et de la Grande-Bretagne. Ces deux derniers pays menèrent leurs opérations militaires tant en Europe que sur mer et dans leurs colonies du monde entier.
Des militants patriotes faisant partie des Fils de la Liberté, ont été emprisonnés en novembre 1837 parce qu’ils s’étaient défendus des attaques des membres du Doric Club. Deux de ces prisonniers furent libérés lors d’une embuscade patriote, ce qui a constitué le prétexte recherché par le gouverneur pour mâter ce qu’il considérait comme une insurrection. La tête de 26 chefs du parti Patriote, dont celle de Papineau furent mises à prix et ce dernier a dû se réfugier chez des membres de sa parenté à St-Denis-sur-Richelieu.
Fondée en 1828 sous le nom de Bytown en l’honneur du colonel John By qui supervisa la construction du canal Rideau qui avait pour objectif de protéger le Haut et le Bas-Canada d’une éventuelle attaque des Américains comme celle survenue en 1812, était à l’origine une ville tournée autour de l’exploitation forestière. Le commerce du bois étant la principale activité économique, les billots équarris étaient expédiés, via la rivière des Outaouais puis du fleuve Saint-Laurent, vers Montréal puis Québec avant d’être exportés vers la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
L’Acte constitutionnel de 1791 assure la création du Haut-Canada et du Bas-Canada, tout en instaurant un système de démocratie de façade dans lequel la couronne britannique possède encore tous les pouvoirs.
On le dit souvent: les médias sont une pierre angulaire des changements culturels d’un peuple. Le journal Le Canadien, fondé en 1806, a su critiquer et remettre en question le contexte politique découlant de l’Acte constitutionnel de 1791.
Né à Montréal le 7 octobre 1786, Louis-Joseph Papineau a vu sa vie marquée par ses actions politiques. Découvrez-la grâce à notre capsule d’histoire!
Tsawenhohoui, de son nom de baptême Nicolas Vincent, est un chef Huron inspirant dans l’histoire du Québec.
La force du courant de la rivière Magog alimente des initiatives industrielles depuis belle lurette à Sherbrooke. Aucune n’a toutefois l’envergure de l’usine de lainage Paton, qui est érigée à l’entrée des gorges en 1866
Le Québec au temps d’Alphonse Desjardins est marqué par de profonds changements: l’industrialisation, l’urbanisation et le mouvement migratoire massif vers les États-Unis…
Née dans une famille aisée dont le père a été député provincial (parti libéral) puis juge et dont le grand-père occupa les mêmes fonctions au fédéral, Simonne Monet-Chartrand fut vite conquise pour les causes de justice sociale.
Honoré Mercier naît le 15 octobre 1840 d’une famille de cultivateurs établis à Saint-Athanase (Iberville). Son père, un ardent admirateur de Papineau, milita en faveur des idées libérales promues par le parti Patriote, ce qui influencera le jeune Mercier dans sa carrière de journaliste puis de député et de Premier ministre de la province de Québec de 1887 à 1891.
En vertu des articles 91.3 et 92.2 de l’Acte britannique de l’Amérique du Nord, le pouvoir de percevoir des impôts est un pouvoir partagé entre les paliers gouvernementaux du fédéral et des provinces. En ce qui concerne le Québec, un impôt provincial sur les sociétés avait été instauré en 1932 pour rendre la province plus autonome. Or, confronté à l’augmentation des dépenses liées à la guerre, le premier ministre William Lyon Mackenzie King demanda aux provinces de céder temporairement ce pouvoir au fédéral, y compris la perception des impôts couvrant les dépenses provinciales.
Jusqu’au début du 20e siècle, la ville de Québec ne disposait pas de voies ferrées la reliant à la rive sud. Les passagers et les marchandises devaient recourir à des traversiers pour traverser le Saint-Laurent et bénéficiaient l’hiver d’un pont de glace.
Félix Leclerc est considéré à juste titre comme un des plus grands bâtisseurs de la culture québécoise. Ce célèbre auteur-compositeur-interprète fut à la fois poète, romancier, activiste et acteur.
La loi sur la langue officielle du Québec, mieux connue sous le nom de Loi 22, a été fortement critiquée tant dans les milieux nationalistes québécois que chez les anglophones et les groupes ethniques. Mais pourquoi donc ?
Dans la foulée de la Révolution tranquille, la société québécoise effectua un long parcours vers la laïcité, alors que le sujet de la pratique religieuse dans le domaine public a fait l’objet de vives discussions. Plus encore, l’État québécois choisit de récupérer différentes missions en éducation, en santé et en services sociaux qu’il avait auparavant cédé à l’Église catholique.
Née à la Malbaie en 1845 sous le nom de Félicité Angers, Laure Conan est reconnue comme la première romancière francophone à vivre de sa plume au Canada.
Les élections de juin 1960 ont amené un souffle de changements au Québec et ce, à bien des niveaux. La modernisation du Québec était à l’ordre du jour après les 16 années occupées par le parti de l’Union Nationale de Maurice Duplessis. Le slogan électoral de Jean Lesage, chef du parti Libéral, en disait long : «C’est le temps qu’ça change!» Et des changements, il y en a eus, et la création du Ministère de l’Éducation a été le fer de lance de ce que nous appelons La Révolution Tranquille.
Née à Montréal en 1871, Éva Circé est reconnue non seulement pour la qualité de sa plume mais aussi pour son engagement citoyen dans la promotion du féminisme et d’un système d’éducation émancipé de l’emprise du clergé catholique.
L’histoire d’Hydro-Québec est unique à bien des égards. Cette société d’État québécoise a un rayonnement qui dépasse largement le territoire québécois. Non seulement celle-ci produit plus de 40% de l’hydro-électricité au Canada, mais elle se classe comme le quatrième producteur hydroélectrique du monde.
Les années 1968-1969 ont connu leurs lots de manifestations au Québec, ayant comme enjeux, entre autres, des débats sur les langues, débats que l’écrivain Pierre Godin a qualifié de « Poudrière linguistique » dans son ouvrage rédigé en 1990 portant sur l’implantation des premières lois linguistiques au Québec.
Maurice Le Noblet Duplessis a été Premier ministre du Québec de 1936 à 1939, puis de 1944 à sa mort en 1959, et ne laisse personne indifférent : on l’aime ou on le déteste! Mais pourquoi donc ?
Le réseau de l’Université du Québec fut fondé en décembre 1968 par l’Assemblée nationale du Québec. Il représentait le dernier palier supérieur dans la réforme de l’éducation instaurée par la Commission Parent au début des années 1960.
Les tensions linguistiques, le Québec en a connu plusieurs depuis la Conquête britannique de 1763, mais celle qui a fait jaillir le plus de débordements est sûrement celle se rapportant au projet de loi 85 déposé le 9 décembre 1968 à l’Assemblée législative de Québec (qui deviendra l’Assemblée nationale le 31 décembre de la même année).
Le 6 novembre 2018 s’éteignait à l’âge de 81 ans un grand citoyen, un Québécois qui aimait sa patrie, le Québec. Ce jour-là, des milliers de Québécoises et de Québécois de tous horizons politiques ont manifesté leur tristesse envers ce grand homme que fut Bernard Landry, ex-Premier ministre du Québec de 2001 à 2003.
L’échec de l’« Accord du Lac Meech » en 1990 a modifié le portrait politique du Canada. Voyons pourquoi. Soulignons dans un premier temps que cet échec de cet accord se rapportant entre autres à la reconnaissance du Québec comme société distincte a suscité bien des mécontentements dans les rangs tant Conservateurs que Libéraux de la députation fédérale.
Petit-fils de Louis-Joseph Papineau, Henri Bourassa est né à Montréal en 1868. Après avoir poursuivi des études à l’École Polytechnique de Montréal et au Collège de la Sainte-Croix à Worcester, Massachusetts, il fut élu maire de Montebello en 1890 à l’âge de 22 ans. En 1896, il fut élu comme député libéral indépendant à Ottawa et y demeura jusqu’en 1907 pour devenir député à Québec entre 1908 et 1912. Il retourna à Ottawa comme député entre 1925 et 1935.
Germaine Guèvremont , née Grignon, naquit à Saint-Jérôme le 16 avril 1893, et c’est en 1916 qu’elle prend le nom de son mari, Hyacinthe Guèvremont, un fonctionnaire travaillant à Ottawa. Le couple s’installe donc à Ottawa, et quatre ans plus tard, déménage à Sorel où Germaine entreprend une carrière de journaliste en rédigeant des chroniques tant au journal The Gazette de Montréal, qu’à celui du Courrier de Sorel.
Le Refus global est un document portant sur la modernité québécoise et fut publié le 9 août 1948. Ce manifeste représente avec la grève des mineurs d’amiante d’Asbestos de 1949, l’émeute du forum de 1955 et la publication des Insolences du Frère Untel en 1960, un des grands éléments précurseurs de la Révolution tranquille.
Louis Stephen St Laurent, le deuxième Canadien français à devenir Premier ministre du Canada, est décédé en juillet 1973 à l’âge de 91 ans. Il est né en 1882 à Compton dans un village de l’Estrie alors largement anglophone. De père Canadien français et de mère Canadienne irlandaise, une unilingue anglophone, il grandit ainsi dans un milieu parfaitement bilingue.
Pouvons-nous imaginer pareille catastrophe? Imaginons, un instant, qu’en pleine nuit, nous assistions à une explosion qui dévaste en un rien de temps, le centre-ville d’une municipalité de 6000 habitants, faisant 47 victimes!
Il y a 55 ans, l’arrivée du club de baseball les Expos de Montréal a provoqué un climat de frénésie partout au Québec! Il y avait de quoi être fier : c’était la première équipe de la ligue de baseball majeur à s’installer hors des États-Unis! Il faut toutefois souligner que, jusqu’en 1960, les Royaux de Montréal, le club école des Dodgers de Brooklyn, avait fait naître le goût du baseball au Québec;
Dans un prélude à la Révolution tranquille, Adélard Godbout, premier ministre de 1939 à 1944, lance un vaste programme de réformes. Après avoir doté le Québec de sa devise « Je me souviens », son gouvernement octroya le droit de vote aux femmes en avril 1940, définit le cadre légal des relations ouvrières en février 1944 et créa Hydro-Québec en avril 1944 avec mandat de procéder à l’électrification des campagnes.
En 1917-1918, la crise de conscription au Québec fut nourrie par un fort sentiment nationaliste. Parce que les Québécois de l’époque étaient anticonscriptionnistes, ils furent victimes de préjugés tenaces, d’un mépris prononcé et d’une hostilité pure de la part de la population et des médias anglophones. De plus, les Québécois ne ressentaient aucune loyauté particulière envers la Grande-Bretagne.
Lorsque l’Observatoire du Mont-Mégantic a été inauguré le 27 avril 1978, l’engouement pour l’étude de l’astronomie a pris un envol qui ne se dément pas aujourd’hui tant les recherches et les découvertes réalisées au fil des années par ce centre d’études se sont avérées sensationnelles!
Ordonné prêtre en 1903, l’abbé Lionel Groulx a été mieux connu comme professeur d’histoire à l’Université de Montréal de 1915 à 1949. Il est aussi reconnu comme historien tant ses écrits et son engagement pour mieux faire connaître l’histoire nationale, en ont fait une vedette en son temps.
Née à Terrebonne en 1916 dans une famille qui adhérait aux valeurs socialistes dont celle de la lutte aux inégalités sociales, Judith Jasmin entreprit des études classiques qui lui permirent d’apprécier l’humanisme à travers, entre autres la littérature et le théâtre.
Les rêves de René Lévesque étaient certes nombreux, mais nous allons nous concentrer sur ceux qu’il chérissait comme homme politique. Rappelons qu’il fit partie de « l’équipe du tonnerre » dirigée par le premier ministre libéral, Jean Lesage, et qui fut à l’origine de la Révolution tranquille des années 1960.
Il y a un siècle, la première station de radio francophone en Amérique du Nord fut créée à Montréal sous l’appellation de CKAC, et ce, grâce au soutien financier et logistique du journal La Presse. La longévité et l’importance de cette station radiophonique ont été marquantes dans le paysage médiatique québécois, comme nous allons le montrer.
Ah! Ce 24 juillet 1967! Du haut du balcon de l’hôtel de ville de Montréal, le Président de la République française, le général Charles de Gaulle, lança son fameux « Vive le Québec libre »! non seulement aux quelques 15 000 personnes venues l’entendre, mais aussi à des millions d’autres, grâce aux médias qui avaient relayé le discours.
Avec le capital ainsi amassé, le gouvernement pouvait soutenir les entreprises québécoises en difficultés et de financer des projets susceptibles de faire croître la richesse au Québec. C’est dans ce contexte que naquit la Société Générale de Financement le 12 juin 1962. Elle allait devenir le « bras financier » du gouvernement du Québec en lui permettant de moins dépendre, économiquement parlant, des capitaux étrangers.
Les crises politiques trouvent souvent leur origine dans des dossiers qui semblent secondaires, avant de prendre une tournure imprévisible. C’est ce qui se produit en 2006, alors que le gouvernement libéral de Jean Charest compose avec une opposition massive à son projet de privatisation d’une partie du parc du Mont-Orford, fondé en 1938.
Ses racines rurales ont une influence déterminante sur le parcours professionnel fascinant qui sera celui de Joseph-Armand Bombardier. Ce dernier pousse ses premiers cris dans la future municipalité de village de Valcourt, en pleine campagne estrienne, le 16 avril 1907. Or, à cette époque, sur le plan des transports, la distance a encore une importance.
Le Comité provincial pour le suffrage féminin, fondé le 14 janvier 1922, canalise l’énergie des femmes francophones et anglophones qui veulent voir le gouvernement québécois emboîter le pas. Elles comptent sur l’appui d’hommes politiques fédéraux et provinciaux, comme le député Henry Miles, laissant présager que le vent a tourné.
En effet, cette jeune femme née dans la région du Lac-Saint-Jean, en janvier 1872, entreprend l’aventure avec son mari, un chercheur d’or du nom de Pierre Nolasque « Jack » Tremblay, qu’elle a rencontré dans l’État de New York, où ils vivent. Ensemble, ils se rendent au Yukon en 1893 pour leur voyage de noces, une petite balade estimée à 8000 km.
Le dernier rendez-vous eut lieu à… Londres en 1866 où furent consignés les principes de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, document signé par le Canada-Uni, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Le Dominion du Canada allait naître officiellement le 29 mars 1867.
Travaillant depuis trois jours à convaincre ses homologues de procéder à un partage des pouvoirs plus équitable au sein de la fédération, et d’appuyer un statut spécial pour le Québec relatif aux questions de la langue, René Lévesque se réveilla devant un constat alarmant…
Le 4 aout 1921 naissait, à Montréal, Maurice Richard. Son nom s’inscrit dans la mémoire collective comme ayant été l’un des joueurs de hockey les plus marquants de l’histoire : en 1945, à sa troisième saison, il réalisa un exploit impensable jusqu’alors dans le monde du hockey, soit de compter 50 buts en 50 parties!
Donnant suite à une réflexion amorcée dans les années 1960, le plus jeune premier ministre de l’histoire du Québec, Robert Bourassa propose à ses concitoyens de répondre à la demande croissante en énergie en mettant en branle un complexe hydroélectrique sans précédent : le harnachement de plusieurs rivières se déversant dans la baie James, dans le nord-ouest de la province, près de la frontière ontarienne.
Depuis 1977, le 24 juin est célébré au Québec sous l’appellation de Fête nationale du Québec, soit depuis 43 ans cette année…et pourtant, plusieurs de nos concitoyens continuent de célébrer la Saint-Jean!
Création de la Commission des liqueurs du Québec (CLQ) en 1921, celle-ci sera désormais la seule responsable de la gestion et la vente de vins et spiritueux, la bière continuant de relever des établissements privés.
Le Bloc Québécois a été fondé en 1990 suite à la non ratification de l’Accord du Lac Meech, projet d’accord constitutionnel que le Premier ministre fédéral Brian Mulroney avait piloté depuis 1987 et qui fut « enterré » en 1990 après son rejet par les Premiers ministres du Manitoba, du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve.
Dans un Québec où les interventions gouvernementales sont rares, tant sur le plan social qu’économique, le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau innove au début de 1921.
Le vieil adage « Bon sang ne saurait mentir » semble s’imposer lorsque l’on s’intéresse au parcours de Marie Gérin-Lajoie.
Le 22 juin 1990, après l’échec de l’Accord du lac Meech, le premier ministre Robert Bourassa, chef du Parti libéral du Québec, prononça un discours à l’Assemblée nationale qui a ébranlé bien des cœurs : « Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »
La Révolution tranquille des années 1960 avait favorisé le développement socioéconomique du Québec. Mais elle s’est heurtée en octobre 1970 à une crise sociopolitique qui marqua les esprits pendant plusieurs décennies : la Crise d’octobre.
Quand Jean-Paul Desbiens, alias le Frère Untel, a publié en 1960 aux Éditions de l’Homme « Les Insolences du Frère Untel », il savait que son pamphlet sur la piètre qualité du français parlé au Québec ainsi que sur le système d’éducation allait susciter intérêt et…
Au Québec, entre 1945 et 1960, le nombre d’automobiles bondit de 228 000 à plus d’un million. L’élaboration et l’entretien d’un réseau routier adapté à cette réalité deviennent des priorités. Une première autoroute voit le jour en 1958 dans les Laurentides, avec des voies multiples et un concept de péage.
La Régie d’assurance-maladie du Québec (RAMQ) est sans équivoque un système qui a modifié de fond en comble le rapport de la population avec les soins de santé. À titre d’exemple…
Le régime seigneurial, un système semi-féodal, fut établi en Nouvelle-France en 1627 par le cardinal Richelieu comme un instrument privilégié de colonisation du territoire. Ce système, en important les traditions féodales française en Amérique, établissait une structure unique de distribution des terres et de production agricole qui eut une profonde marque sur le développement du tissu social et économique de la colonie.
Ce trio composé de Toe Blake, Elmer Lach et Maurice Richard fut la bougie d’allumage des grands succès du club lors des saisons de 1943 à 1948, dirigé par un nouvel entraîneur, Dick Irwin. L’arrivée de Maurice Richard permit de réaliser l’exploit de compter 50 buts en 50 parties lors de la saison 1944-1945 !
Né en 1626, Jean Talon, après ses études chez les Jésuites, débuta sa carrière administrative en 1653 comme intendant de l’armée du général Turenne, avant de devenir en 1654 intendant de la province de Hainaut. Son zèle et sa compétence furent reconnues par Louis XIV et le ministre Colbert qui souhaitaient donner un nouvel essor à Nouvelle-France qui, sous la gouvernance de la Compagnie des Cent-Associés (1627-1663), gisait dans un état de désorganisation.
Née dans une famille aisée dont le père a été député provincial (parti libéral) puis juge et dont le grand-père occupa les mêmes fonctions au fédéral, Simonne Monet-Chartrand fut vite conquise pour les causes de justice sociale.
Honoré Mercier naît le 15 octobre 1840 d’une famille de cultivateurs établis à Saint-Athanase (Iberville). Son père, un ardent admirateur de Papineau, milita en faveur des idées libérales promues par le parti Patriote, ce qui influencera le jeune Mercier dans sa carrière de journaliste puis de député et de Premier ministre de la province de Québec de 1887 à 1891.
Né d’une famille métisse, Louis Riel passa son enfance au Manitoba. Ayant étudié dans une école catholique et s’avérant un excellent étudiant, il fut envoyé en 1858 dans un collège à Montréal afin de recevoir une formation classique menant à la prêtrise. Toutefois, la mort en 1864 de son père qu’il n’avait pas vu depuis six ans, remit graduellement en question son engagement religieux. Finalement, il abandonna ses études en 1868 pour retourner au Manitoba et soutenir sa famille en travaillant dans un cabinet d’avocats.
Qui ne connaît pas le chant « Un Canadien errant », ce chant patriotique composé en 1842 par Antoine Gérin-Lajoie et qui met en scène un des 58 déportés en Australie qui se plaint de ne plus revoir son pays suite aux événements survenus en 1837-1838. Rappelons que les « Troubles » de 1837-1838 visaient la mise en place d’un gouvernement responsable en lieu et place de la gouvernance britannique qualifiée de tyrannique par les Patriotes. Cette triste histoire est encore chantée de nos jours. Mais que savons-nous des conditions de vie de ces prisonniers politiques durant toutes ces années passées dans cette colonie pénitentiaire britannique?
En vertu des articles 91.3 et 92.2 de l’Acte britannique de l’Amérique du Nord, le pouvoir de percevoir des impôts est un pouvoir partagé entre les paliers gouvernementaux du fédéral et des provinces. En ce qui concerne le Québec, un impôt provincial sur les sociétés avait été instauré en 1932 pour rendre la province plus autonome. Or, confronté à l’augmentation des dépenses liées à la guerre, le premier ministre William Lyon Mackenzie King demanda aux provinces de céder temporairement ce pouvoir au fédéral, y compris la perception des impôts couvrant les dépenses provinciales.
Jusqu’au début du 20e siècle, la ville de Québec ne disposait pas de voies ferrées la reliant à la rive sud. Les passagers et les marchandises devaient recourir à des traversiers pour traverser le Saint-Laurent et bénéficiaient l’hiver d’un pont de glace.
Félix Leclerc est considéré à juste titre comme un des plus grands bâtisseurs de la culture québécoise. Ce célèbre auteur-compositeur-interprète fut à la fois poète, romancier, activiste et acteur.
La loi sur la langue officielle du Québec, mieux connue sous le nom de Loi 22, a été fortement critiquée tant dans les milieux nationalistes québécois que chez les anglophones et les groupes ethniques. Mais pourquoi donc ?
La loi sur la langue officielle du Québec, mieux connue sous le nom de Loi 22, a été fortement critiquée tant dans les milieux nationalistes québécois que chez les anglophones et les groupes ethniques. Mais pourquoi donc ?
Cet incident violent représente une des premières escarmouches de la guerre de Sept Ans opposant les Britanniques aux Français en Amérique du Nord. Cette bataille survint dans la foulée de la mort controversée du sieur de Jumonville, survenue le 28 mai 1754. Ce fort britannique, consistant essentiellement en une palissade de bois entourée d’un fossé, avait été construit en mai 1754 dans la vallée de l’Ohio en réponse à la construction du Fort Duquesne (Pittsburgh) par les Canadiens un mois plutôt.
Dans la foulée de la Révolution tranquille, la société québécoise effectua un long parcours vers la laïcité, alors que le sujet de la pratique religieuse dans le domaine public a fait l’objet de vives discussions. Plus encore, l’État québécois choisit de récupérer différentes missions en éducation, en santé et en services sociaux qu’il avait auparavant cédé à l’Église catholique.
Née à la Malbaie en 1845 sous le nom de Félicité Angers, Laure Conan est reconnue comme la première romancière francophone à vivre de sa plume au Canada.
Les élections de juin 1960 ont amené un souffle de changements au Québec et ce, à bien des niveaux. La modernisation du Québec était à l’ordre du jour après les 16 années occupées par le parti de l’Union Nationale de Maurice Duplessis. Le slogan électoral de Jean Lesage, chef du parti Libéral, en disait long : «C’est le temps qu’ça change!» Et des changements, il y en a eus, et la création du Ministère de l’Éducation a été le fer de lance de ce que nous appelons La Révolution Tranquille.
Née à Montréal en 1871, Éva Circé est reconnue non seulement pour la qualité de sa plume mais aussi pour son engagement citoyen dans la promotion du féminisme et d’un système d’éducation émancipé de l’emprise du clergé catholique.
Dans la foulée des révoltes de 1837-1838 et du rapport Durham, le gouvernement britannique procéda à la réunification des Haut et Bas Canada en 1840. En 1844, la capitale du Canada est déplacée de Kingston à Montréal. Entre-temps, le Canada obtenait en 1848 la mise en place du principe de gouvernement responsable.
L’histoire d’Hydro-Québec est unique à bien des égards. Cette société d’État québécoise a un rayonnement qui dépasse largement le territoire québécois. Non seulement celle-ci produit plus de 40% de l’hydro-électricité au Canada, mais elle se classe comme le quatrième producteur hydroélectrique du monde.
Les années 1968-1969 ont connu leurs lots de manifestations au Québec, ayant comme enjeux, entre autres, des débats sur les langues, débats que l’écrivain Pierre Godin a qualifié de « Poudrière linguistique » dans son ouvrage rédigé en 1990 portant sur l’implantation des premières lois linguistiques au Québec.
Bien que la Société Saint-Jean-Baptiste fût officiellement fondée qu’en 1843, son origine remonte à une réunion préliminaire organisée à Montréal en mars 1834 par Ludger Duvernay, le rédacteur en chef du journal La Minerve.
Dans la foulée des révolutions américaines et françaises, les Canadiens français acquièrent une conscience nationale et politique. L’Acte constitutionnel de 1791 qui créa la colonie du Bas-Canada, accordait aux Canadiens-français un certain rôle politique en leur permettant d’élire des députés pour les représenter dans une Assemblée législative.
Maurice Le Noblet Duplessis a été Premier ministre du Québec de 1936 à 1939, puis de 1944 à sa mort en 1959, et ne laisse personne indifférent : on l’aime ou on le déteste! Mais pourquoi donc ?
Dans la foulée des rébellions qui avaient secouées les colonies du Haut et du Bas-Canada en 1837-1838, John George Lambton, comte de Durham, fut nommé comme gouverneur de l’Amérique du Nord britannique.
Né le 22 janvier 1799, Ludger Duvernay est reconnu pour ses prises de position pour le parti Patriote dont il va défendre les orientations, d’abord comme journaliste et éditeur du journal La Minerve dont il fait l’acquisition en 1827, et comme député de ce parti en 1837.
Le réseau de l’Université du Québec fut fondé en décembre 1968 par l’Assemblée nationale du Québec. Il représentait le dernier palier supérieur dans la réforme de l’éducation instaurée par la Commission Parent au début des années 1960.
Les tensions linguistiques, le Québec en a connu plusieurs depuis la Conquête britannique de 1763, mais celle qui a fait jaillir le plus de débordements est sûrement celle se rapportant au projet de loi 85 déposé le 9 décembre 1968 à l’Assemblée législative de Québec (qui deviendra l’Assemblée nationale le 31 décembre de la même année).
Pierre de Rigaud de Cavagnial, marquis de Vaudreuil, a l’insigne honneur d’être à la fois le premier Canadien à être gouverneur de la Nouvelle-France et aussi d’être le dernier de celle-ci. Né à Québec en 1698, son père était Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, qui fut gouverneur général de la Nouvelle-France entre 1703 et 1725.
Le 6 novembre 2018 s’éteignait à l’âge de 81 ans un grand citoyen, un Québécois qui aimait sa patrie, le Québec. Ce jour-là, des milliers de Québécoises et de Québécois de tous horizons politiques ont manifesté leur tristesse envers ce grand homme que fut Bernard Landry, ex-Premier ministre du Québec de 2001 à 2003.
L’échec de l’« Accord du Lac Meech » en 1990 a modifié le portrait politique du Canada. Voyons pourquoi. Soulignons dans un premier temps que cet échec de cet accord se rapportant entre autres à la reconnaissance du Québec comme société distincte a suscité bien des mécontentements dans les rangs tant Conservateurs que Libéraux de la députation fédérale.
Le 26 octobre 1813, 460 miliciens canadiens, commandés par le lieutenant-colonel Michel de Salaberry, arrêtèrent une armée américaine de 5 700 soldats dirigés par le major général Wade Hampton en provenance du Lac Champlain.
Née en France en 1620, Marguerite Bourgeoys s’est intéressée à la Nouvelle-France par l’entremise de la directrice d’une congrégation religieuse, celle de Notre-Dame et qui était la sœur de Chomedey de Maisonneuve qu’elle rencontra en 1652. Rappelons que ce dernier fut le cofondateur de Ville-Marie (Montréal) en 1642.
Petit-fils de Louis-Joseph Papineau, Henri Bourassa est né à Montréal en 1868. Après avoir poursuivi des études à l’École Polytechnique de Montréal et au Collège de la Sainte-Croix à Worcester, Massachusetts, il fut élu maire de Montebello en 1890 à l’âge de 22 ans. En 1896, il fut élu comme député libéral indépendant à Ottawa et y demeura jusqu’en 1907 pour devenir député à Québec entre 1908 et 1912. Il retourna à Ottawa comme député entre 1925 et 1935.
Germaine Guèvremont , née Grignon, naquit à Saint-Jérôme le 16 avril 1893, et c’est en 1916 qu’elle prend le nom de son mari, Hyacinthe Guèvremont, un fonctionnaire travaillant à Ottawa. Le couple s’installe donc à Ottawa, et quatre ans plus tard, déménage à Sorel où Germaine entreprend une carrière de journaliste en rédigeant des chroniques tant au journal The Gazette de Montréal, qu’à celui du Courrier de Sorel.
Le Refus global est un document portant sur la modernité québécoise et fut publié le 9 août 1948. Ce manifeste représente avec la grève des mineurs d’amiante d’Asbestos de 1949, l’émeute du forum de 1955 et la publication des Insolences du Frère Untel en 1960, un des grands éléments précurseurs de la Révolution tranquille.
Louis Stephen St Laurent, le deuxième Canadien français à devenir Premier ministre du Canada, est décédé en juillet 1973 à l’âge de 91 ans. Il est né en 1882 à Compton dans un village de l’Estrie alors largement anglophone. De père Canadien français et de mère Canadienne irlandaise, une unilingue anglophone, il grandit ainsi dans un milieu parfaitement bilingue.
Pouvons-nous imaginer pareille catastrophe? Imaginons, un instant, qu’en pleine nuit, nous assistions à une explosion qui dévaste en un rien de temps, le centre-ville d’une municipalité de 6000 habitants, faisant 47 victimes!
Célibataire et laïque, elle est choisie par les associés d’un important administrateur du roi, Jérôme Le Royer de La Dauversière, membre de la Société Notre-Dame de Montréal, pour préparer en 1641 une expédition avec Paul Chomedey de Maisonneuve en vue de fonder un établissement sur l’Île de Montréal qui portera le nom de Ville-Marie, en l’honneur de Marie, mère de Jésus.
À L’époque de la Nouvelle-France, Montréal était gérée par un gouverneur local et bientôt les Montréalais demandaient de pouvoir gérer les affaires locales.
Il y a 55 ans, l’arrivée du club de baseball les Expos de Montréal a provoqué un climat de frénésie partout au Québec! Il y avait de quoi être fier : c’était la première équipe de la ligue de baseball majeur à s’installer hors des États-Unis! Il faut toutefois souligner que, jusqu’en 1960, les Royaux de Montréal, le club école des Dodgers de Brooklyn, avait fait naître le goût du baseball au Québec;
Dans un prélude à la Révolution tranquille, Adélard Godbout, premier ministre de 1939 à 1944, lance un vaste programme de réformes. Après avoir doté le Québec de sa devise « Je me souviens », son gouvernement octroya le droit de vote aux femmes en avril 1940, définit le cadre légal des relations ouvrières en février 1944 et créa Hydro-Québec en avril 1944 avec mandat de procéder à l’électrification des campagnes.
En 1917-1918, la crise de conscription au Québec fut nourrie par un fort sentiment nationaliste. Parce que les Québécois de l’époque étaient anticonscriptionnistes, ils furent victimes de préjugés tenaces, d’un mépris prononcé et d’une hostilité pure de la part de la population et des médias anglophones. De plus, les Québécois ne ressentaient aucune loyauté particulière envers la Grande-Bretagne.
Lorsque l’Observatoire du Mont-Mégantic a été inauguré le 27 avril 1978, l’engouement pour l’étude de l’astronomie a pris un envol qui ne se dément pas aujourd’hui tant les recherches et les découvertes réalisées au fil des années par ce centre d’études se sont avérées sensationnelles!
Né à Lanoraie en 1848, Honoré Beaugrand est reconnu comme étant un libre-penseur qui, en son temps, fut pris à parti par le clergé catholique et les militants conservateurs qui lui reprochaient ses prises de position jugées trop libérales.
Si le développement de gouvernements représentatifs remonte dans les premières années des différentes colonies britanniques au Canada, ces gouvernements coloniaux n’étaient pas responsables devant leur population, mais devant les représentants de la couronne britannique qui gouvernaient les colonies en s’associant à l’influence prédominante de petites élites locales.
Née d’un père irlandais et d’une Québécoise de l’Ile Verte, Robertine Barry a été la première journaliste féminine du Canada français et fut connue sous le nom de plume de Françoise. Ses idées libérales l’ont amené à revendiquer et lutter pour l’obtention de droits spécifiques pour les femmes, les ouvriers et les enfants, et à militer pour la laïcité dans une province où la religion occupait une grande place dans l’espace socioéconomique.
La guerre de Sept Ans, représentant le premier véritable conflit mondial, s’est déroulée de 1756 et 1763. Si elle impliqua la plupart des puissances européennes, cette guerre marqua particulièrement les destinées de la France et de la Grande-Bretagne. Ces deux derniers pays menèrent leurs opérations militaires tant en Europe que sur mer et dans leurs colonies du monde entier.
Ordonné prêtre en 1903, l’abbé Lionel Groulx a été mieux connu comme professeur d’histoire à l’Université de Montréal de 1915 à 1949. Il est aussi reconnu comme historien tant ses écrits et son engagement pour mieux faire connaître l’histoire nationale, en ont fait une vedette en son temps.
Des militants patriotes faisant partie des Fils de la Liberté, ont été emprisonnés en novembre 1837 parce qu’ils s’étaient défendus des attaques des membres du Doric Club. Deux de ces prisonniers furent libérés lors d’une embuscade patriote, ce qui a constitué le prétexte recherché par le gouverneur pour mâter ce qu’il considérait comme une insurrection. La tête de 26 chefs du parti Patriote, dont celle de Papineau furent mises à prix et ce dernier a dû se réfugier chez des membres de sa parenté à St-Denis-sur-Richelieu.
Fondée en 1828 sous le nom de Bytown en l’honneur du colonel John By qui supervisa la construction du canal Rideau qui avait pour objectif de protéger le Haut et le Bas-Canada d’une éventuelle attaque des Américains comme celle survenue en 1812, était à l’origine une ville tournée autour de l’exploitation forestière. Le commerce du bois étant la principale activité économique, les billots équarris étaient expédiés, via la rivière des Outaouais puis du fleuve Saint-Laurent, vers Montréal puis Québec avant d’être exportés vers la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Née à Terrebonne en 1916 dans une famille qui adhérait aux valeurs socialistes dont celle de la lutte aux inégalités sociales, Judith Jasmin entreprit des études classiques qui lui permirent d’apprécier l’humanisme à travers, entre autres la littérature et le théâtre.
Les rêves de René Lévesque étaient certes nombreux, mais nous allons nous concentrer sur ceux qu’il chérissait comme homme politique. Rappelons qu’il fit partie de « l’équipe du tonnerre » dirigée par le premier ministre libéral, Jean Lesage, et qui fut à l’origine de la Révolution tranquille des années 1960.
Il y a un siècle, la première station de radio francophone en Amérique du Nord fut créée à Montréal sous l’appellation de CKAC, et ce, grâce au soutien financier et logistique du journal La Presse. La longévité et l’importance de cette station radiophonique ont été marquantes dans le paysage médiatique québécois, comme nous allons le montrer.
Ah! Ce 24 juillet 1967! Du haut du balcon de l’hôtel de ville de Montréal, le Président de la République française, le général Charles de Gaulle, lança son fameux « Vive le Québec libre »! non seulement aux quelques 15 000 personnes venues l’entendre, mais aussi à des millions d’autres, grâce aux médias qui avaient relayé le discours.
Avec le capital ainsi amassé, le gouvernement pouvait soutenir les entreprises québécoises en difficultés et de financer des projets susceptibles de faire croître la richesse au Québec. C’est dans ce contexte que naquit la Société Générale de Financement le 12 juin 1962. Elle allait devenir le « bras financier » du gouvernement du Québec en lui permettant de moins dépendre, économiquement parlant, des capitaux étrangers.
Les crises politiques trouvent souvent leur origine dans des dossiers qui semblent secondaires, avant de prendre une tournure imprévisible. C’est ce qui se produit en 2006, alors que le gouvernement libéral de Jean Charest compose avec une opposition massive à son projet de privatisation d’une partie du parc du Mont-Orford, fondé en 1938.
Ses racines rurales ont une influence déterminante sur le parcours professionnel fascinant qui sera celui de Joseph-Armand Bombardier. Ce dernier pousse ses premiers cris dans la future municipalité de village de Valcourt, en pleine campagne estrienne, le 16 avril 1907. Or, à cette époque, sur le plan des transports, la distance a encore une importance.
Depuis 1977, le 24 juin est célébré au Québec sous l’appellation de Fête nationale du Québec, soit depuis 43 ans cette année…et pourtant, plusieurs de nos concitoyens continuent de célébrer la Saint-Jean!
Le Comité provincial pour le suffrage féminin, fondé le 14 janvier 1922, canalise l’énergie des femmes francophones et anglophones qui veulent voir le gouvernement québécois emboîter le pas. Elles comptent sur l’appui d’hommes politiques fédéraux et provinciaux, comme le député Henry Miles, laissant présager que le vent a tourné.
En effet, cette jeune femme née dans la région du Lac-Saint-Jean, en janvier 1872, entreprend l’aventure avec son mari, un chercheur d’or du nom de Pierre Nolasque « Jack » Tremblay, qu’elle a rencontré dans l’État de New York, où ils vivent. Ensemble, ils se rendent au Yukon en 1893 pour leur voyage de noces, une petite balade estimée à 8000 km.
Le dernier rendez-vous eut lieu à… Londres en 1866 où furent consignés les principes de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, document signé par le Canada-Uni, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Le Dominion du Canada allait naître officiellement le 29 mars 1867.
L’Acte constitutionnel de 1791 assure la création du Haut-Canada et du Bas-Canada, tout en instaurant un système de démocratie de façade dans lequel la couronne britannique possède encore tous les pouvoirs.
On le dit souvent: les médias sont une pierre angulaire des changements culturels d’un peuple. Le journal Le Canadien, fondé en 1806, a su critiquer et remettre en question le contexte politique découlant de l’Acte constitutionnel de 1791.
Travaillant depuis trois jours à convaincre ses homologues de procéder à un partage des pouvoirs plus équitable au sein de la fédération, et d’appuyer un statut spécial pour le Québec relatif aux questions de la langue, René Lévesque se réveilla devant un constat alarmant…
Né à Montréal le 7 octobre 1786, Louis-Joseph Papineau a vu sa vie marquée par ses actions politiques. Découvrez-la grâce à notre capsule d’histoire!
Le 4 aout 1921 naissait, à Montréal, Maurice Richard. Son nom s’inscrit dans la mémoire collective comme ayant été l’un des joueurs de hockey les plus marquants de l’histoire : en 1945, à sa troisième saison, il réalisa un exploit impensable jusqu’alors dans le monde du hockey, soit de compter 50 buts en 50 parties!
Donnant suite à une réflexion amorcée dans les années 1960, le plus jeune premier ministre de l’histoire du Québec, Robert Bourassa propose à ses concitoyens de répondre à la demande croissante en énergie en mettant en branle un complexe hydroélectrique sans précédent : le harnachement de plusieurs rivières se déversant dans la baie James, dans le nord-ouest de la province, près de la frontière ontarienne.
Création de la Commission des liqueurs du Québec (CLQ) en 1921, celle-ci sera désormais la seule responsable de la gestion et la vente de vins et spiritueux, la bière continuant de relever des établissements privés.
Le Bloc Québécois a été fondé en 1990 suite à la non ratification de l’Accord du Lac Meech, projet d’accord constitutionnel que le Premier ministre fédéral Brian Mulroney avait piloté depuis 1987 et qui fut « enterré » en 1990 après son rejet par les Premiers ministres du Manitoba, du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve.
Tsawenhohoui, de son nom de baptême Nicolas Vincent, est un chef Huron inspirant dans l’histoire du Québec.
Dans un Québec où les interventions gouvernementales sont rares, tant sur le plan social qu’économique, le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau innove au début de 1921.
Le vieil adage « Bon sang ne saurait mentir » semble s’imposer lorsque l’on s’intéresse au parcours de Marie Gérin-Lajoie.
La force du courant de la rivière Magog alimente des initiatives industrielles depuis belle lurette à Sherbrooke. Aucune n’a toutefois l’envergure de l’usine de lainage Paton, qui est érigée à l’entrée des gorges en 1866
Le Québec au temps d’Alphonse Desjardins est marqué par de profonds changements: l’industrialisation, l’urbanisation et le mouvement migratoire massif vers les États-Unis…
Le 22 juin 1990, après l’échec de l’Accord du lac Meech, le premier ministre Robert Bourassa, chef du Parti libéral du Québec, prononça un discours à l’Assemblée nationale qui a ébranlé bien des cœurs : « Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »
La Révolution tranquille des années 1960 avait favorisé le développement socioéconomique du Québec. Mais elle s’est heurtée en octobre 1970 à une crise sociopolitique qui marqua les esprits pendant plusieurs décennies : la Crise d’octobre.
Quand Jean-Paul Desbiens, alias le Frère Untel, a publié en 1960 aux Éditions de l’Homme « Les Insolences du Frère Untel », il savait que son pamphlet sur la piètre qualité du français parlé au Québec ainsi que sur le système d’éducation allait susciter intérêt et…
Au Québec, entre 1945 et 1960, le nombre d’automobiles bondit de 228 000 à plus d’un million. L’élaboration et l’entretien d’un réseau routier adapté à cette réalité deviennent des priorités. Une première autoroute voit le jour en 1958 dans les Laurentides, avec des voies multiples et un concept de péage.
La Régie d’assurance-maladie du Québec (RAMQ) est sans équivoque un système qui a modifié de fond en comble le rapport de la population avec les soins de santé. À titre d’exemple…